

La méthode maçonnique fait appel aux outils du métier de bâtisseur, devenus des symboles, tels l’équerre, le compas et autres. Ils remontent à la nuit des temps.
Chaque symbole est un contenant dont le contenu est â extraire et â assimiler proportionnellement â l’effort et â la réceptivité personnelle de chacun.

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Le message maçonnique, ou contenu, est un précepte qui est destiné au cœur de l’homme. Celui-ci, qui est, tout compte fait, le cœur de la Vie même, a sa quantité de mystère.
Si le message était exprimé en langage courant, avec graphèmes et phonèmes qui s’enchaînent selon des strictes règles de syntaxe, il viendrait â l’homme par la seule voie de l’intellect. Comme le font les normes, les conventions, les convenances.
Conceptualisé de la sorte, il serait banalisé comme une poésie traduite en prose. Sa résonance créatrice, l’unique qui sache passer â travers le mystère du cœur de l’homme, qui opère â l’intérieur de l’homme, serait ainsi dispersée.
Serait aussi violé le droit de chacun â creuser en lui dans la mesure strictement subjective qui lui convient, pour y, trouver le degré de correspondance naturelle entre lui et la force formative du précepte.
Celui qui se familiarise avec le langage maçonnique procède dans la voie de l’initiation. Il doit apprendre très peu avec l’intellect (mathein) mais vivre une expérience intérieure (pathein), par laquelle il entre dans une certaine disposition d’esprit.
La nature de la Franc-Maçonnerie exclut le dogmatisme.
Son langage en est un exemple, de même que ses principes et ses méthodes.
Genève, 1976, extrait de la brochure éditée par Mozart et Voltaire « A tout homme libre et de bonnes mœurs ».
Le « secret » maçonnique enfin révélé… à lire ensuite
