La méthode maçonnique

La méthode maçonnique fait appel aux outils du métier de bâtisseur, devenus des symboles, tels l’équerre, le compas et autres. Ils remontent à la nuit des temps.

Chaque symbole est un contenant dont le contenu est à extraire et à assimiler proportionnellement à l’effort et à la réceptivité personnelle de chacun.

drafting instruments on top of table - Crédit photo: Fleur sur Unsplash

Crédit photo: Fleur sur Unsplash

Le message maçonnique, ou contenu, est un précepte qui est destiné au cœur de l’Homme. Ce cœur est le cœur de la Vie même, avec sa quantité de mystère.

Si le message était exprimé en langage courant, avec graphèmes et phonèmes qui s’enchaînent selon des strictes règles de syntaxe, il viendrait à l’Homme par la seule voie de l’intellect. Comme le font les normes, les conventions, les convenances.

Conceptualisé de la sorte, il serait banalisé comme une poésie traduite en prose. Sa résonance créatrice, l’unique qui sache passer à travers le mystère du cœur de l’Homme, serait ainsi dispersée.

Serait aussi violé le droit de chacun de ne pas se voir imposé des idées extérieures à lui, mais au contraire de creuser en lui dans la mesure strictement subjective qui lui convient, pour y trouver le degré de correspondance naturelle, de résonance, entre lui et la force formative du message.

Celui qui se familiarise avec le langage maçonnique procède dans la voie de l’initiation. Il doit apprendre très peu avec l’intellect, mais vivre une expérience intérieure, par laquelle il entre dans une certaine disposition d’esprit.

La nature de la Franc-Maçonnerie exclut le dogmatisme.
Son langage en est un exemple, de même que ses principes et ses méthodes.


Texte extrait de la brochure « A tout homme libre et de bonnes mœurs » éditée par Mozart et Voltaire

Le « secret » maçonnique enfin révélé… à lire ensuite

  • L'IA fonctionne comme une calculatrice sophistiquée, mais elle ne crée pas et n'imagine pas, car elle tire ses connaissances de vastes ensembles de données venues du passé
  • L'IA ne réfléchit pas, elle imite la réflexion humaine, mais elle calcule beaucoup plus vite et sur une quantité plus grande d'informations; ses réponses sont donc le plus souvent plus fiables que celles d’un humain, pour autant que ses sources d’informations soient de qualité
  • Elle ne crée pas les questions et ne conscientise pas les réponses
  • Les progrès de l'IA dans des domaines comme la médecine sont impressionnants, mais son manque de conscience et d'imagination limite sa capacité à innover de manière radicale, comme le feraient un artiste ou un chercheur par exemple
  • L'IA peut être utilisée pour manipuler et influencer les individus, posant des risques pour les libertés individuelles et la démocratie
  • Surtout si nous sommes passifs face à ces outils et lui déléguons nos choix sans esprit critique et sans vérifier leurs sources
  • L'UE est la seule institution à encadrer la programmation et l'utilisation de l'IA, mais des défis persistent, notamment en termes de protection contre les utilisations malveillantes
  • L'impact environnemental des IA est une autre source de préoccupation majeure, nécessitant une évaluation de leur efficacité globale
  • L'IA pourrait libérer du temps pour des activités plus créatives et innovantes, et nous désaliéner de tâches répétitives et peu gratifiantes
  • Mais l’automatisation peut aussi menacer de nombreux emplois
  • Les révolutions industrielles précédentes avaient automatisé les bras et les jambes, déplaçant les emplois vers les services
  • Aujourd'hui, les IAs automatisent les processus cognitifs qui sont justement au cœur du secteur des services
  • Et contrairement aux révolutions industrielles précédentes, qui ont laissé du temps aux sociétés pour s'adapter, la progression de l'IA est tellement rapide que le cadre légal, l'éducation et la formation continue pourraient ne pas être assez rapides pour éviter l'obsolescence cognitive des humains
  • Nul ne sait aujourd'hui quel sera l'impact sur l'emploi et sur sa rémunération, ni comment les impacts sociaux pourraient déstabiliser les sociétés
  • L'adaptation rapide des systèmes éducatifs et la formation continue est essentielle pour tirer parti des avantages de l'IA tout en minimisant ses risques
  • L'accès à ces nouvelles technologies devrait être garanti à tous, en toute égalité
  • Sinon, nous créerions une société à deux vitesses et les laisser-pour-compte pourraient ne plus jamais combler le fossé numérique, avec des risques majeurs pour la stabilité sociale
  • En attendant donc un avenir où l’impact de l’IA n’est pas encore certain, la créativité, l’esprit critique et surtout l'empathie, donc la Fraternité, sont ce qui peut le mieux nous distinguer des machines

Laissons la conclusion à Bergson qui écrivait déjà il y a 100 ans :

« Le corps agrandi a besoin d'un supplément d'âme. Les origines de cette mécanique sont peut-être plus mystiques qu’on ne le croirait; elle ne retrouvera sa direction vraie, elle ne rendra des services proportionnés à sa puissance, que si l’humanité qu’elle a courbée encore davantage vers la terre, arrive par elle à se redresser, et à regarder vers le ciel »

Intelligence Artificielle, Ange ou Démon?